“Sécurité nationale”

Pour justifier cette interdiction, les autorités ont invoqué des raisons de “sécurité nationale”. “La Russie a montré à plusieurs reprises qu’elle avait la capacité et l’intention d’exploiter des entreprises russes, telles que Kaspersky, pour collecter des informations sensibles sur les États-Unis”, a expliqué Gina Raimondo, la secrétaire au Commerce des États-Unis. Depuis mars 2022, les produits de la firme figuraient déjà sur la “liste des équipements et services de communication constituant une menace pour la sécurité intérieure”, et les agences gouvernementales avaient interdiction d’utiliser les logiciels de Kaspersky.

Les chercheurs de Kaspersky Lab sont “reconnus comme comptant parmi les meilleurs en matière de cybersécurité”, note CNN sur son site. Ils sont spécialisés dans l’analyse des opérations de piratage informatique de grande envergure soupçonnées d’être commanditées par divers gouvernements, dont la Russie, les États-Unis ou Israël, “mais aussi dans la cybercriminalité qui touche les internautes ordinaires”.

Dans le monde, plus de 400 millions de personnes et quelque 240 000 entreprises utiliseraient les logiciels de Kaspersky Lab, société présente dans une trentaine de pays.